La personnalisation des cartes de crédit !

La première carte bancaire est éditée en 1914 par Western Union. Si, à l’origine, elle était en métal, elle est ensuite, façonnée en plastique à partir de 1957. Au fil des décennies, elle devient le moyen de paiement préféré des Français et le plus utilisé en Europe. Si la carte bleue n’est pas forcément bleue, elle est restée, jusqu’à aujourd’hui, standardisée aux couleurs des grands réseaux qui la promeuvent : Visa, MasterCard, American Express, etc. Désormais, certains établissements bancaires proposent de la personnaliser, au moyen de visuels et/ou de stickers.

Le procédé de personnalisation

Si hier, la démarche de personnalisation était l’apanage des banques en ligne, elle est actuellement étendue à toutes les enseignes. Le processus est extrêmement simple : l’utilisateur sélectionne une image ou une photographie dont il détient les droits de propriété intellectuelle, il visualise le résultat, et si cela lui convient, il valide sa commande, sachant que la personnalisation durera tout au long de la période de validité de la carte. Dans un souci de renouvellement plus régulier, certaines entreprises offrent des stickers détachables pour relooker sa carte bancaire à loisir. Réalisés en vinyle, ils passent – sans s’altérer – dans les lecteurs et les distributeurs automatiques de billets. Coûtant traditionnellement, entre 0 € et 15 €, selon les établissements, ils transforment le moyen de paiement en moyen d’expression.

Précision : la carte bancaire appartient à la banque qui l’émet. Cependant, une décision du Tribunal de Grande Instance de Paris, du 29 avril 2009, a confirmé la possibilité de personnaliser son moyen de paiement, dans la mesure où ces produits ne portent pas atteinte aux droits du Groupement d’Intérêt Economique (GIE) Carte Bleue et ne masquent pas les éléments d’identification de la carte.

La carte bancaire devient un support publicitaire

63,3 % des Français considèrent que la carte bancaire est leur moyen de paiement préféré (contre 18 % en faveur des chèques). En effet, sur l’Hexagone, elle représente près de 43,3 % des transactions de 2010. La forte utilisation de la carte bleue, établie, en moyenne, à 108 fois par an (contre 58 en Europe), lui confère, par la même occasion, un pouvoir publicitaire important. A chaque paiement, vous pouvez diffuser un message ou mettre en lumière une entreprise : il suffit pour cela, de choisir une marque, un produit, un événement qui vous tient à cœur et de le faire apparaître, graphiquement, sur la carte. Vous disposez alors, d’un moyen de communication original, dont l’effet de surprise marque les esprits et attire généralement la sympathie.

Si la démarche de personnalisation est plus évidente pour les entreprises, qui peuvent ainsi se mettre en avant, les particuliers peuvent également s’adonner à cette nouvelle mode en choisissant un visuel et/ou un sticker reflétant leur personnalité. Pour cela, vous disposez d’une centaine de motifs différents pour laisser s’exprimer toutes vos envies. Alors, succombez à l’effet personnalisation de cartes de crédit et arborez fièrement, devant les commerçants, votre moyen de paiement design et original !

Si cette banque vous intéresse, vous pouvez également lire :

Les Japonais vont utiliser leur main pour retirer de l’argent

En septembre 2012, les Japonais vont pouvoir présenter leur main à la place d’une carte bancaire pour réaliser un retrait ou un dépôt d’argent. Il (Lire la suite…)

Quand et comment faire opposition à sa carte bancaire

A l’heure d’Internet, la perte, le vol ou l’utilisation frauduleuse d’une carte bancaire peut se révéler très vite dangereux financièrement. En effet, la plupart des (Lire la suite…)

Fortuneo

Apparaissant aujourd’hui comme l’une des banques en ligne ayant le mieux réussi à faire sa place dans le paysage bancaire, Fortuneo n’a pour cela pas (Lire la suite…)

Fortuneo élu meilleur service client de l’année 2012

On peut être tenté par la banque en ligne : les tarifs sont attractifs, les canaux de communication adaptés aux exigences du XXIème siècle. Toutefois, se (Lire la suite…)